sans doute, Osiris et Maât t’auront réservé un accueil des plus doux …
Pour A. pardon de ne pas avoir été à la hauteur de ta générosité ………………………….
sans doute, Osiris et Maât t’auront réservé un accueil des plus doux …
Pour A. pardon de ne pas avoir été à la hauteur de ta générosité ………………………….
Tiffany s’arrêta net de trancher les carottes
elle pointa son couteau vers moi
et dans un demi soupir teinté de rire féroce, me lança :
_ te mets pas la rate au court-bouillon, ma poule!
à ce moment-là, je compris l’importance des petits plaisirs
Je regarderai ces abruti-es imbu-es de leur sale réussite mâcher leurs préjugés
le lait coagule
le sang coagulera
cela va de soi
mamelle du développement
instant figé
regard défoncé
fixer l’instant
fusion
de la tétée vive les tétons
maman chérie tu m’as nourrie
maman chérie ton sang avait tourné
avec celui d’un étranger
pourtant si proche
combinaison d’actes manqués
aimer semble si loin
aimer ne rime à rien pas plus que l’horizon bas du front
pare-soleil en infusion silence les ondes diffusent des phrases parsemées d’où fleurit l’ennui
aucune interrogation lacune confirmation
chimère hybride sous perfusion demande arête dans le poisson
squelette fragile à la chair sensible dans l’arène des émotions
vazi me touches pas dégage ton alanglissement de ma bouche
cruelle épreuve pour une enfant dont le seul désir est de rester au chaud, dedans, malgré l’ivresse des géants – tout dehors () représailles – à chaque sortie dedans se plie et se replie supplice dedans et la coquille éclate
patatras!
bonjour, néant
THE POET WHO DO NOT READ POETRY
légitimité
fuir les repas de famille
non
pas par ennui
invisible
trouver refuge auprès d’un autoradio
parcourir les stations
entendre une voix prononcer des phrases
laisser les mots remplir le vide
périphrase
des jeux
de la joie de partager ses idées
sans moquerie
de la confusion
pourquoi ne suis-je pas en mesure de jouer ?
sombre tableau
et si je n’avais jamais su ?
comment pourrais-je jouer, seule …
THE POET WHO HAD NOTHING TO SAY
invisibilité
réduction des possibilitès
engrenage larmoyant
inventions
création d’un monde à son image
réalité transparente
comme une source peu à peu souillée
pas de responsables
pas de défense
pas de procès
flotter sur sa propre mais souillée, surface
chaque traversée me transforme en boue
comment tenir ?
pourquoi les jours sont-ils si longs ?
incapacité
passivité
incroyable vérité
réalité troublée violence exacerbée
THE POET WHO FELT IN LOVE WITH CERBERUS
obscurité
charme aviné
des poutres et des pailles à s’y tromper
masque éternel
ether du sein maternel
toxicologie avérée
repère inexistant
qui pourrait soupçonner que ?
dépasser l’entendement des bruits sourds
écrire pour pas crier
invisible
transparent
dépassée la famille
ne pas chercher le travail
apatride
pourriture
qui saura ronger ma peau déjà morte ?
tatouer l’impossible bafouer l’existence de la joie
THE POET WHO WAS A POET NOW
she was now
la machine répond à votre question
une question au futur, évidemment
la répétition crée-t-elle la vérité ?
le destin fade d’un vide transparente
pourquoi attendre ?
le leurre de la tendresse
l’heure presse
l’orage passe sur la caravane
et le chien sans niche devient boue
fragile
pas d’anagramme
impossible d’esquiver
incapacité résonne migraine
haine des migrants
poids lourd des non-dits
ivresse du silence
garder la tête baissée pour éviter
ou était-ce demain ?
une épine se hasarde sous la plante de son pied à terre le sol semble aride tant cet air trotte dépité de suivre la cadence piétinée matin chantant matin chantant matin chantant m’entends-tu cas isolé gargarisé par la douleur plantureuse des regards parsemés sous la charpente assombrie de particules déjà caniculaires cherchent un abri amputés dans la clameur de l’ennui aux plumes de goudron fragile déambulation du sang dans le mouchoir brodé itinéraire rémunéré parti prisé représailles éclaboussures excréments verdâtre partir furibonde la coupe pleine d’un entrain à serrer une poubelle vigipirate courrier déborde papier crayon sillonne les lignes prioritaires hurler pour pas parler sauter pour pas payer tomber pour plus sourire écraser le mégot de l’amertume d’une plage en travaux
hormis les mines surplombées
par l’ennui des usines
aujourd’hui dépeuplées
humeur de plomb décimée
aucune folie matinale
RIEN
adieu poignées de mains
camaraderies animales
classées sans suite
abandonnées à l’idéal
atypique et glaçial
parvenus à l’inutile
buveurs émérites
barbouillées et futiles
RIEN
cela ne se commande pas / cela demande naissance / ceux-là fouillent les / celles-là fuissent
par ici ou par là / parlent les fouines / c’est dit; enterré
paroles d’outre-tombe
les rôles tombent en ruine parmi les
poubelles éventrées
à la recherche d’une déchéance
perdre mes repères me réveiller dans tes bras perdre mes repères me réveiller à l’intérieur perdre mes repères m’alarmer du mal de toi perdre mes repères m’alarmer de ne plus avoir de toi perdre mes repères me réveiller sans toit sans abri me réveiller sans toi me réveiller perdue sans repère sans foi ni toi ni toit ni loi ni droit perdre mes repères sanguinaire d’autoroute