une épine se hasarde sous la plante de son pied à terre le sol semble aride tant cet air trotte dépité de suivre la cadence piétinée matin chantant matin chantant matin chantant m’entends-tu cas isolé gargarisé par la douleur plantureuse des regards parsemés sous la charpente assombrie de particules déjà caniculaires cherchent un abri amputés dans la clameur de l’ennui aux plumes de goudron fragile déambulation du sang dans le mouchoir brodé itinéraire rémunéré parti prisé représailles éclaboussures excréments verdâtre partir furibonde la coupe pleine d’un entrain à serrer une poubelle vigipirate courrier déborde papier crayon sillonne les lignes prioritaires hurler pour pas parler sauter pour pas payer tomber pour plus sourire écraser le mégot de l’amertume d’une plage en travaux
Catégorie : doigts d’auteur.ice.s
RIEN
hormis les mines surplombées
par l’ennui des usines
aujourd’hui dépeuplées
humeur de plomb décimée
aucune folie matinale
RIEN
adieu poignées de mains
camaraderies animales
classées sans suite
abandonnées à l’idéal
atypique et glaçial
parvenus à l’inutile
buveurs émérites
barbouillées et futiles
RIEN
cela ne se commande pas / cela demande naissance / ceux-là fouillent les / celles-là fuissent
par ici ou par là / parlent les fouines / c’est dit; enterré
paroles d’outre-tombe
les rôles tombent en ruine parmi les
poubelles éventrées
à la recherche d’une déchéance
jour & nuit
perdre mes repères me réveiller dans tes bras perdre mes repères me réveiller à l’intérieur perdre mes repères m’alarmer du mal de toi perdre mes repères m’alarmer de ne plus avoir de toi perdre mes repères me réveiller sans toit sans abri me réveiller sans toi me réveiller perdue sans repère sans foi ni toi ni toit ni loi ni droit perdre mes repères sanguinaire d’autoroute
laisse Poire s’écrire poireauté pipeautée
je laisse la bière à côté de l’eau au cas où, au dernier moment, tu hésiterais
tel.le.s l’humanité dans l’isoloir
normes
iel n’a pas existé
ça déchire
iel n’a pas résisté ç
a déchire aussi pas trop tôt dare-dare
de la nullité, entendre par là le néant, née l’obscure le sombre les ombres phantasmes impitoyables
hâbler à blémir est-ce ta situation est-ce là ta situation est-ce là essaie là essaie ici ou là estimation maison construire truie détruire des truies détruisent détritus abribus des truies casse les oreilles simulation ennui extase
se crasser = risquer de transpirer dans un effort ==réfléchir à deux fois avant un effort === ondike ondissa
néfaste = sentir vite, ressentir rapido, sentiment d’immédiateté tenace
pauvre poète penser brouette des routes des roues des roues des roues des roues des ours qui roulent sur des roulettes des roulettes des roulettes galipettes
gare à celle qui harcèle en selle prends gare atmosphère lugubre & pénétrante rante rante rentable délice défit accélère scélérate c’est les rates! ce sont les rates que ça dit que ça a dire keuff keuff keuff
à dada à da da da sur l’excellence lancée peut plus s’arrêter trajectoire trajectoire de poire espoir est-ce poire poireauter pipeau
point
modifier par oubli
nonobstant or not
POTENTI.ELLE.S
telle mère telle écume
les bras de mère articule la rage
s’arracher à la brume
traverser tes larmes à la nage
nul.le ne pourra amputer les souvenirs d’amertume
nul.le ne saura occulter les dérapages
au clair de lune les toits fument
et enveloppent selon l’adage
qu’importe qu’iels s’enrhument
le nez collé aux lumières du passage
ton retour aux odeurs d’agrumes
indigeste carnage
tu cries notre inconsistance
sans jamais rejoindre la danse
tu soupires notre existence
orange sanguine dépourvue d’espérance
méduse médisante à l’amour aveugle
plus tu aimes, plus tu beugles
à jamais, pour toujours : virages !!!
PETIT POISSON CHERCHE
dimanche(s)
Cher journal,
j’hésite à me laisser pousser un filet de moustache