nouvelle activité :: regarder des films avec les sous-titres d’un autre film
Images
[dé]confinement obsessionnel #1
confinement obsessionnel #22
….sous tous les angles
être en phase terminale de l’adolescence
recouvrir les murs de son futur

découvrir U.S Go Home de Claire Denis / tomber raide dingue de Grégoire Colin / débouler à Saint-Charles et surplomber la ville : insaisissable odeur de la cité phocéenne
confinement obsessionnel #21

_et qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grande? _poétesse! _prends tes cachets d’abord!
waiting for {cold} hands to hit my {warmy} lulu
Springtime, it is ?
My feelings are getting worst ; no excuses to not going out.
Fresh air full of this nature making love again.
Going out. Cum inside.
Always the same.
Got to work.
Distraction. Having fun. Fuck with brainless’ bodies.
Going out. Write my name on the toilet’s wall.
Going out. Get hit by a dicky-ding-dong boy.
: Springtime
is full of empty nest.
No rest for lovers.
Is there a way to exit pain ?
Paris – 27 avril 2020
confinement obsessionnel #18
??? are we ready ???
!!! tant qu’il restera des films de séries B : tout ira Bien !!!
confinement obsessionnel #17
{hashtag} est-ce que ce monde est sérieux ?
Kvinnodröm de Ingmar Bergman, 1955
confinement obsessionnel #16
des regards vitrés sur talons ferrés
du désœuvrement les mains dans le cambouis

s’alimenter de ragoût du gigot plein les coudes

confinement obsessionnel #14
??? s’en sortir sans sortir ???

SALON KITTY de Tinto Brass 1976
confinement obsessionnel #13
R. W. FASSBINDER
seule, fantôme orpheline de naissance, j’arpentais les rayonnages de la toute nouvelle médiathèque d’une petite ville de province; laquelle n’était pas sans me rappeler « Der Himmel über Berlin » par l’immensité de l’espace. /par souci de juste répartition, je remontais la liste des noms tantôt par A tantôt par Z. /un après-midi ensoleillé, tandis que je franchissais le seuil de la lettre F mes yeux furent attirés par un rayonnage entier lequel n’en finissait pas!, me sembla-t-il à l’époque : j’étais là devant ce nom inconnu précédé de deux initiales : R. W. FASSBINDER
comment choisir? il n’y a pas de résumé en quatrième de couverture…
R. W. FASSBINDER lorsqu’il s’agit de théâtre filmé s’amuse à confondre les décors et les actrices; pas pour le mystère je présume mais parce que l’être humain a développé quelque habilité à la dissimulation
Cioran a écrit, très justement, à mon avis : » Mystère. – mot dont nous nous servons pour tromper les autres, pour leur faire croire que nous sommes plus profonds qu’eux »
c’est pourquoi son parti pris contre une société masculine dominante (à différencier d’un parti pris pour les femmes dont nous ne pouvons que convenir qu’elle appartiennent également au genre humain avec les qualités et les défauts que cela comprend) reste fondamentalement ancré dans ma quête d’une existence sincère bien qu’amère.
En découvrant son adaptation du « women in new-york » de Clare Boothe Luce, c’est tout mon enthousiasme de jeune femme s’interrogeant sur son devenir de femme de lettre qui refait surface …aujourd’hui contemplé avec une candeur acrimonieuse …tous les sens en éveil
>>> Merci aux libraires de la médiathèque de cette petite ville de province de m’avoir permis de découvrir tout le théâtre de Fassbinder <3 <3 <3
confinement obsessionnel #12

Werner Schroeter / 1984 – 1986