STARBACKS #1 : PUT ON MY SKIRT

               …. spéciale dédicace à Djodjo ^_^

  • Acheter une jupe trop longue chez Guérisol : facile !
  • Mettre la jupe à bonne hauteur : presque facile
  • Coudre la jupe selon les pointillés : pas facile 

… Alors si au bout de plusieurs tentatives, et si comme moi, vous êtes une gentille feignasse, y’a toujours une astuce. [réflexion] … Alors, vous pensez à cette petite chose mignonne que vous avez mis de côté, comme un petit noeud joli que vous avez gardé précieusement dans votre boîte à sortilèges (ce bas vous avait coûté si cher que vous n’aviez pas compris pourquoi, sur le coup, le noeud s’était détaché dès la première mise). Et le tour est joué !

C’est où la fête ?

Toujours à se plaindre, Vol. 9 – Bête comme chou et poire d’angoisse

 Se peut-il qu’Elle me fasse pardonner les ambitions continuellement écrasées,  qu’une fin aisée répare les âges d’indigence,  qu’un jour de succès nous endorme sur la honte de notre inhabileté fatale,
     (Ô palmes ! diamant !  Amour, force !  plus haut que toutes joies et gloires!  de toutes façons, partout, Démon, dieu,  Jeunesse de cet être-ci ; moi !)
     Que des accidents de féerie scientifique et des mouvements de fraternité sociale soient chéris comme restitution progressive de la franchise première ?…
     Mais la Vampire qui nous rend gentils commande que nous nous amusions avec ce qu’elle nous laisse, ou qu’autrement nous soyons plus drôles.
     Rouler aux blessures, par l’air lassant et la mer : aux supplices, par le silence des eaux et de l’air meurtriers ; aux tortures qui rient, dans leur silence atrocement houleux. 

Arthur Rimbaud 

Toujours à se plaindre, Vol. 8 – G FaiM (un point c’est tout)

“Après quoi il fientait, pissait, rendait sa gorge, rotait, pétait, baillait, crachait, toussait, sanglotait, éternuait et se morvait tel un archidiacre. Pour vaincre la rosée et mauvais air, il déjeunait ensuite de belles tripes frites, de succulentes tranches de bœuf grillées sur des charbons, de délicieux jambons, de savoureuses grillades de chevreaux et de force soupes de primeurs.” Rabelais, Gargantua

Toujours à se plaindre, Vol. 7 : incommunicabilté

Il était une fois, une marchande de foie qui vendait du foie dans la ville de Foix. Elle se dit : « Ma foi ! C’est la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix ! » Elle sortait de chez Fiodor D., un homme malade, un homme méchant. Il a mal au foie et tant mieux si le mal empire ! Elle n’avait rien vendu aujourd’hui et se demandait : « Comment, diable, vais-je emmener Carrie au bal ? »

Toujours à se plaindre, Vol 6. Fais Pasiphaé, pas ça!

“Cet heureux temps n’est plus. Tout a changé de face

Depuis que sur ces bords les Dieux ont envoyé

La fille de Minos et Persiphaé”  (Phèdre de Racine)

Playlist à plaindre :

Thorax-Wach / Ruhe im Karton

1-Speed bike / some people know how to roll when they fall off a bike (hrsta rmx)

Boby Lapointe / L’été où est-il ?

OOIOO / AGACIM

Sage Francis / Dance Monkey

Tuxedomoon / Break the rules

Eden & John’s east river string band / i had to give up gin

Charlemagne Palestine / Timbral assault

Karen Dalton / in my own dreams

Bimbo Killers / Funny games

Bikini Kill / Hamster baby

Jacques Dutronc / fais pas ci, fais pas ça

Toujours à se plaindre, Vol.5 – cafard = crocodile.

Parce qu’on est pas des bêtes mais que le cafard rend crocodile.

Let’s dance under a nuclear moon.

Playlist :

Sine die, sane corpore / Vox Populi !
La fatigue / le syndicat electronique
J’ai 26 ans / Brigitte Fontaine
Fall / Aux raus
Phree, beyond the chasm of k holes / nUM sHAB
Desolation / Gazormass
Pourquoi faut-il que les hommes s’ennuient / Jacques Brel (chanson écrite pour l’adaptation cinématographique de Un roi sans divertissement de Jean Giono!)
Let’s read a book / A*Class
Cyberpunks are dead ! / Atari teenage riot
Ultrasadism / Whitehouse
Kettekita Yopparai / Makigami, Zorn, Ribot, Haino
Thriller, en grym film (outro) / Ralph Lundsten
Trust / Tiefschwarz
Time to go / Delia Derbyshire

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On m’dit jamais rien #CXMMIIIIXILXX

“mum will never understand why you had to leave […] the love that you need will never be found at home”

Si on m’avait dit fin des années quatre-vingts quand j’écoutais ce morceau sur mon radio-cassette coincée au fin fond de ma campagne qu’en 2012 j’écouterais encore ce morceau avec autant d’ivresse (surtout due à l’alcool) entourée d’amis précieux (pas gay, hein!), j’aurais bien ri…

Cette intro a-capella, ce cri du coeur… j’en ai presque les larmes des yeux…

Merci au superbe empilement Not gay! http://empilements.incongru.org/?c=not-gay

Toujours à se plaindre #4 – lovi & r’ivenge

En attendant un texte de présentation définitif (et mortel), un extrait de Mrs Dalloway de Virginia Woolf

“Et un jour ils avaient surpris la fille qui faisait le ménage en train de lire une de ces pages en se tordant de rire. Désolant incident. Car Septimus s’était répandu en lamentations sur la cruauté des hommes – sur le fait qu’ils se déchirent les uns les autres.”

greôw

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Exceptionnellement, les étoiles parlent de “maman”. Mounette, mum, mutti, mama, quelque soit son petit nom, c’est la pondeuse, parfois poule, parfois araignée, souvent chiante voire hystérique mais c’est Syndrôme WPW qui la résume le mieux me semble-t-il : “maman baiser, maman fessée”

Maman iconique, maman en triptyque à travers la musique, la photo et la roman. Le son, Syndrôme WPW s’en charge très bien avec mama (ci-dessus). Ensuite, la photo de Maggie Steber dont le docu sur la démence progressive et fatale d’une mère qui l’a élevé seule, devrait sortir bientôt : http://mediastorm.com/publication/rite-of-passage [un jour, peut-être prochain, je reparlerai de media storm, n’hésitez pas à vous promener sur le site en attendant]. Enfin, maman dans le roman de Simone de Beauvoir, une mort très douce ou trois mois pour (re)découvrir sa mère, prendre de la distance, du recul au fur et à mesure qu’elle s’en ®approche. Un petit extrait pour le plaisir.

“Une des contradictions de maman, c’est qu’elle croyait à la grandeur du dévouement, et que cependant elle avait des goûts, des répugnances, des désirs trop impérieux pour ne pas détester ce qui la brimait. Constamment elle s’insurgeait contre les contraintes et les privations qu’elle s’imposait”

On me signale à l’oreillette que dimanche c’est la fête des mères. Voilà qui tombe à pic (à glace dans tes yeux, oui c’est arrivé que j’y pense mais ne soit pas offusquée, tu y as déjà pensé aussi)

hanak

On m’dit jamais rien #VVMXVIIMCX

Dusan Hanak. Il a réalisé une dizaine de films dont ce documentaire : Les images du vieux monde en 1972 dans lequel on découvre le monde de vieux paysans qui nous livrent le sens de l’essentiel, “si je ne bois pas, je tombe malade” confie l’un d’entre eux! Un autre possède un théâtre mécanique, pour la plus grande joie de son petit-fils. Quand l’un, handicapé, marchant à quatre pattes nourrit ses poissons, un autre rêve de voyager sur la lune “ils ne m’emmèneront pas avec eux si je n’ai pas de combinaison!” La vieille est seule, et noie sa solitude dans la confection de couronnes de fleurs pour les quatorze membres disparus de sa famille. Quant au centenaire polyglotte, la forêt lui appartient. Je me demande si la bande-son est disponible !?!

Ce documentaire a été interdit pendant seize ans en Tchécoslovaquie, aujourd’hui considéré comme un chef d’œuvre, il est diffusé régulièrement de par le monde depuis qu’il a été libéré de la censure en 1988.

Pour info, les géniaux Malavida ont ressorti en dvd, cinq de ses films et Rêves en rose est projeté à l’action Christine dans le 4ème : http://www.malavidafilms.com/cinecubiklub.html

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