saisissez le titre (2) elle s’invente des histoires

idéal en boîte : plan séquence

30 mars 20 _ _ = elle s’invente des histoires : ses possibilités de retrait sont épuisées : so is she: la pluie ne freine pas son intention d’aller au cinéma : elle avait prévu d’y aller : elle avait prévu d’aller à la séance de 20h au mk.b : elle avait prévu – elle avait prévu d’aller là uniquement pour ne pas éveiller ses soupçons : elle avait prévu – elle avait prévu l’option de rentrer seule : elle avait prévu qu’il aurait quelque chose de prévu : elle aurait dû prévoir que dans cette absence de jeu-franc-jeu il n’y aurait pas de gagnant ni de perdant : elle se mit à imaginer la romance pour ne pas perdre la face : elle se mit à imaginer la romance pour que son cœur ne batte pas dans le vide : elle se mit à réaliser que tant que son cœur battrait le rythme saccadé de la rupture mêlé à l’exaltation elle ne serait pas en mesure d’affronter la réalité : elle se mit à réaliser la déchirure : elle se mit à réaliser le dérisoire de la situation : comment réagirait-elle à la lecture de ces mots en sortant de la séance?

note de l’autrice : penser à demander la prime d’activité!

quelle mort choisir: la grande ou la petite?

Saisissez le titre (1)

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liberté {quasi}retrouvée = petite mort en série 
+÷+÷+÷++÷+÷+÷+÷+ 
pipi au lit & miettes de cul :: voglio andare in Italia ▪ doch, aber warum lernst du deutsch?
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Toutes les langues de tous les pays
Tout le sang de tous les corps

Bientôt
Je serai [renaître]
Inévitablement!
...par le sang
Un volcan rûgissant
Au col écarquillé
Engloutir #déglutir

[renaître] sereine
monstrumène menstruée
poire
vêtue de peaux douces et chaudes
caressée palpée palmaire
désormais
méduses moteur électrique
corbeaux cerveau mécanique
bleuet palpitant gainé
alcaloïde éternité
butcher prod
Italianoise

[écrire c’est d’abord apprendre à lire]

« Je suis une chose, prise mâle et prise femelle, il est le courant. Nous sommes dans une ampoule, protégés du monde extérieur, notre combustion se fait sans oxygène. Je suis une pute et je laisse à désirer. Est-ce que je suis fou, vraiment fou? Est-ce que je me flagelle de façon pathologique? est-ce que mon orgueil est tel qu’il me fait désirer tout et son contraire? Sûrement. […] Je n’en suis qu’au début, j’entre cela dans mon crâne. Il faut oser, détruire, il est encore temps, je veux détruire tant que j’en ai la force. La patience  et la disparition viendront plus tard. J’ai encore quelques sommets à gravir, c’est-à-dire beaucoup de pentes à descendre. Je cherche une forme de purification, par le feu, au centre du combat, dans l’agonie. Je veux continuer d’apprendre. »

La vie privée, Olivier Steiner – p.120 – collection L’Arpenteur

fuir sa vie?

N’avons-nous que ces deux options : poufiasse ou femme du monde?

Un post pour réagir à la discussion lancée par Fugu No Romance à propos de l’article de Manon TORRES : http://www.barbieturix.com/2015/12/14/ou-sont-les-femmes-genre-et-musiques-electroniques/?fbclid=IwAR1Gir_kMoXNjEc4cc6EKxUo2nU8gNvI_-bbOx-8AncudYULyaM1cHklM-8

Versus 5 (saisir le titre)

Abandonnemoi

Abandonne-moi à mes désirs les plus sourds de te revoir

{inonder mes pores} 》》》》》 à nouveau

                                                          redevenir prisonnière de tes muscles

de ton musc

de tes cris déchirants

J’avale ton parfum

[embaume ta senteur]

                                                                           & exulte, -repue?

non!

inassouvie

      Abandonne-moi

enfouies-toi en moi

Nom                            nous sommes perdus

nous sommes pairs